Les journées de grèves des dernières semaines ont mis en lumière les problématiques persistantes vécues par nos infirmières et enseignantes. Moins mis de l’avant, le personnel de soutien scolaire et les employés de catégories II à IV ont aussi leur mot à dire.
Lydia Duchesne – Initiative de journalisme local
Bien que les revendications soient sensiblement les mêmes d’une catégorie d’emploi à l’autre, leur réalité et l’impact de leur rôle au sein des services publics sont différents, comme l’explique Vanessa Tremblay, présidente du syndicat des employés de soutien de Charlevoix (CSN).
« Le rattrapage salarial c’est important. On est de bas salariés, […] on parle de 22$ de l’heure. C’est des métiers qui sont super importants pour la jeunesse »
a-t-elle laissé savoir. La violence omniprésente dans les écoles est aussi une réalité difficile avec laquelle le personnel de soutien doit composer.
Les employés de catégorie II et III sont également considérés comme étant de bas salariés. On parle ici d’un revenu annuel moyen de 50 000$, ce qui est jugé insuffisant maintenant face à l’inflation. « M. Legault l’a mentionné : 16.7% d’inflation sur 5 ans alors qu’il nous offre 12.7%, vous comprendrez qu’à tous les jours qu’on rentre travailler on s’appauvrit », déclare Sylvain Gravel, vice-président secteur Charlevoix de la STT-CIUSSSCN.
Dans le système scolaire, le personnel de soutien représente tous ceux qui ne sont pas enseignants. C’est-à-dire, le personnel administratif, les éducatrices en service de garde, les intervenants, concierges, etc. Du côté de la santé, les employés de catégorie IV désignent tous les professionnels autres que les infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes ou perfusionistes. Les catégories II et III représentent tous les autres techniciens et professionnels de la santé et des services sociaux.