À la suite du congrès de l’Union des producteurs agricoles, le constat reste le même : la situation des agriculteurs de tous les milieux est dangereusement précaire et les réponses attendues du gouvernement de viennent pas.
Lydia Duchesne – Initiative de journalisme local
Le président régional de l’UPA Côte-Nord-Capitale-Nationale, Yves Laurencelle était déjà venu dans nos studios pour sonner l’alarme au début novembre à propos des conditions économiques impossibles pour les producteurs agricoles et l’absence de relève. Une situation préoccupante ayant des impacts majeurs pour notre société, mais dont le gouvernement ne semble pas se préoccuper, selon M. Laurencelle.
Le grand constat du dernier congrès national de l’UPA est
« que ce n’est pas juste dans la région de Charlevoix ou de la Capitale-Nationale, on a vraiment une problématique avec notre agriculture au Québec au grand complet », indique Yves Laurencelle. « On a des programmes [gouvernementaux], mais les programmes ne sont plus adaptés à la réalité qu’on vit présentement : les changements climatiques, les attentes sociétales, la compétition mondiale, tout a changé », poursuit-il.
a-t-elle laissé savoir. La violence omniprésente dans les écoles est aussi une réalité difficile avec laquelle le personnel de soutien doit composer.
L’UPA demande à ce que les programmes gouvernementaux soient adaptés à ces nouvelles réalités et que certaines règles, jugées trop sévères, soient assouplies pour alléger le fardeau des producteurs agricoles. Le tout appliqué sur une période de temps raisonnable pour que les producteurs puissent se mettre à niveau tout en poursuivant leur travail sans menace de constat d’infraction coûteux.
Le président régional de l’UPA déplore le manque d’écoute du gouvernement. À plusieurs reprises, il s’est déplacé pour se faire entendre de vive voix, accompagné par des producteurs de la région, mais aucune action n’est posée du côté du ministère.