Éric K. Bouliane est né à la Malbaie et a grandi à Baie-Saint-Paul. Il est maintenant un scénariste reconnu par ses pairs comme l’a confirmé les nombreuses nominations des films sur lesquels il a travaillé ces dernières années. Sa rencontre nous permet de célébrer sa réussite et d’aborder la santé du milieu cinématographique au Québec.
Les scénaristes hollywoodiens qui ont récemment menés une grève en réaction à la mésadaptation de l’industrie face aux géants de la diffusion en ligne, comme Netflix ou Prime, et à l’arrivée de l’intelligence artificielle. « C’est un peu la ruée vers l’or dans leur cas. Ils sont arrivés ya pas si longtemps dans le portrait et il n’y avait pas toujours un respect des conventions aux États-Unis » explique le scénariste. Au Québec, les plus petites productions et la moins grande présence des plateformes de diffusions sur notre territoire place un peu le milieu à l’abris de ces enjeux. « Mais tout ça, c’était vraiment une espèce de grève pour ce qui s’en vient dans un futur qui nous semble un peu incertain », ajoute Éric K. Boulianne.
Pour sa part, le scénariste charlevoisien se réjouit d’une année prolifique au cours de laquelle il a reçu plusieurs reconnaissances pour son travail de co-scénariste pour les films Le Plongeur, Farador et Viking qui est ressortit grand gagnant du prix du meilleur scénario au dernier gala Cinéma Québec en Décembre 2023.
Les prix et nominations sont une belle marque de reconnaissance qui facilitent parfois l’obtention de nouveaux contrats par la suite. Mais rien ne vaut l’affluence et la consommation du cinéma québécois que ce soit sur les plateformes en ligne, en avion, à l’achat ou au cinéma. D’ailleurs, la première fin de semaine au cinéma est déterminante pour l’avenir d’un film. C’est ce qui déterminera combien de temps il restera à l’affiche et sa place au Box-office en termes de revenus. Au final,
Le mieux c’est d’encourager la culture peu importe comment » commente Éric K. Bouliane