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Triste fin de session à Ottawa selon Caroline Desbiens

La députée bloquiste Caroline Desbiens estime que les mauvaises décisions du gouvernement Trudeau s’accumulent à Ottawa, alors que les employés de Postes Canada seront forcés de retourner au travail et que les Canadiens auront un congé de TPS au cours des prochaines semaines. Caroline Desbiens se prononce également sur plusieurs enjeux propres à sa circonscription, notamment les ennuis financiers du Train de Charlevoix.

Grève de Postes Canada

Caroline Desbiens estime que le retour au travail forcé des employés de la société fédérale des postes entraînera inévitablement des « perdants ». Elle reconnaît que les citoyens et les entreprises souffrent du conflit de travail actuel, mais que les employés qui requièrent de meilleures conditions de travail pourraient être désavantagés par une intervention du fédéral dans le dossier. À savoir si le Bloc Québécois se positionne en faveur de la mesure du gouvernement Trudeau, elle répond qu’il est « trop récent à l’heure où on se parle » de se prononcer. « On va être à l’écoute évidemment pour faire en sorte que le droit légitime [de grève] des travailleurs soit toujours mis en priorité », ajoute-t-elle, en spécifiant que son parti « déplore […] qu’il n’y ait pas eu d’entente négociée ».

Exemption de la TPS et chèques de 250$ 

La députée fédérale réitère la position de son parti quant aux récentes mesures fiscales annoncées par le gouvernement libéral en cette fin d’année 2024. « Il n’y a pas personne qui n’a pas compris que c’était pour acheter des votes. Mais acheter des votes avec l’argent public, ça commence à être correct », clame-t-elle. Elle indique que les citoyens ne s’arrêtent pas à l’exemption de la taxe de 5% pour prendre la décision d’acheter ou non des biens et des services. Elle ajoute que les commerçants déplorent la complexité du processus qui leur a été imposé afin d’éliminer temporairement la taxe sur les produits et services (TPS) de leur système de paiement. « C’est un bordel, excusez-moi, je n’ai pas d’autres mots ! », lâche-t-elle.

Concernant les chèques de 250$ qui pourraient être envoyés aux Canadiens au cours des prochains mois, madame Desbiens se dit consternée par la mesure, qui permettrait à plusieurs députés fédéraux comme elle de toucher l’argent en question. « Ça n’a pas de bon sens ! Alors qu’il y a tant de gens qui ont de vrais besoins […] pour nous, c’était complètement illogique », déclare-t-elle.

Dossiers locaux d’aide à la population

La députée bloquiste de Charlevoix rappelle que les élus fédéraux à travers le pays sont régulièrement impliqués dans le règlement de dossiers qui affectent des citoyens de leur circonscription. Elle affirme recevoir plusieurs dossiers sur son bureau chaque année, notamment des dossiers en lien avec des questions d’immigration. Elle soutient que son parti exerce une forme de pression auprès du gouvernement, ce qui fait débloquer des requêtes qui s’étirent dans le temps.

En ce qui a trait à l’envoi d’une aide financière du gouvernement fédéral dans le dossier des inondations de 2023 dans Charlevoix, la députée soutient que l’argent d’Ottawa a été envoyé et que les annonces à venir sont en attente en raison du gouvernement provincial du Québec. « C’est là qu’on voit, de toute évidence, que le dédoublement des paliers de gouvernement, ça finit par paralyser les exercices, prendre en otage les gens qui […] attendent vraiment après ça », lance-t-elle.

Train de Charlevoix

La nouvelle récente de la fermeture imminente du Train de Charlevoix, qui manque cruellement de fonds pour poursuivre ses opérations, a fait couler beaucoup d’encre au cours des derniers jours. Caroline Desbiens estime qu’elle n’a pas de rôle direct à jouer dans ce dossier pour trouver du financement pour la continuité du service, mais qu’elle peut rallier divers acteurs locaux pour faciliter la communication entre ces derniers. « Mon rôle est davantage de concertation, de consensus, d’écoute », dit-elle, avant d’ajouter que la résolution du dossier ne relève pas des compétences des élus fédéraux.

Madame Desbiens termine en rappelant qu’elle se représentera aux prochaines élections générales du Canada, qui auront lieu en 2025. « Les Québécois choisiront qui va les représenter, qui va représenter leurs intérêts au fédéral, tant et aussi longtemps que les Québécois ne choisiront pas de devenir autonomes et souverains », conclut-elle.

 

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