3% de la population du Québec est touchée par un trouble alimentaire. La Maison L’éclaircie, située à Québec, est le seul organisme de la grande région de la Capitale-Nationale qui se dédie à l’accompagnement des personnes touchées par un trouble alimentaire comme l’anorexie ou la boulimie.
Camille de Dorlodot est une bénéficiaire des services de la Maison l’Éclaircie. Elle y a appris à vivre avec son trouble, car il est difficile d’en guérir. « Un trouble alimentaire ça vient vraiment s’intégrer dans une vie quand il commence à y avoir des comportements qui sont malsains en lien avec l’alimentation » nous indique-t-elle. Les troubles, aussi nombreux et variés soient-ils, sont toujours marqués d’une obsession liée à la crainte de prendre du poids ou au besoin d’en perdre toujours davantage.
Personne n’Est à l’abri de développer un trouble alimentaire.
Ça touche vraiment tout le monde », nous dit Camille de Dorlodot.
Homme et femmes, jeunes et vieux. La Maison l’Éclaircie accueille les jeunes à partir de l’âge de 14 ans, mais des personnes de 70 ans et plus viennent aussi chercher du soutient.
C’est en partie un travail de société qui est à faire afin d’éviter aux générations futures de développer un trouble alimentaire. La culture des diètes, l’idolation d’un type de corps mince et musclé sont « des images corporelles qu’on va instaurer dès le jeunes âge », indique Mme de Dorlodot. Les réseaux sociaux contribuent aussi énormément à renforcir les comportements malsains avec la nourriture.
La semaine nationale de sensibilisation aux troubles alimentaires, qui se déroule chaque année, au début du mois de février, est une occasion de se questionner sur nos propres comportements liés au poids et à l’apparence physique.