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Lucas arrive dans Charlevoix

La Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec (CTAQ), implante un nouvel appareil aux nombreux avantages sur le territoire charlevoisien. Le Lucas, un automasseur cardiaque qui prendra place dans les véhicules de superviseurs.

L’appareil, qui sert à maintenir le massage cardiaque de façon mécanique, a déjà fait ses preuves dans la région de Québec où il est implanté depuis 2019. « On l’implante dans Charlevoix maintenant. Pourquoi quatre ans plus tard? Parce qu’on n’avait pas la supervisions. La supervision c’est tout nouveau dans Charlevoix », explique Dominic Marcotte, superviseur aux opérations pour la CTAQ dans Charlevoix. Puisque l’appareil requiert la présence d’une tierce personne (en plus du binôme de paramédics présents dans l’ambulance), le Luca se déplace uniquement dans les véhicules de supervision.

L’objectif est simple : effectuer un massage cardiaque le plus efficace possible sans arrêt pour augmenter de façon importante les chances de survie d’une victime d’arrêt cardiaque. Les évacuations de patient les moments où un arrêt momentané des manœuvres est parfois nécessaires à travers les différentes manipulations. Descendre dans un escalier par exemple, implique plusieurs arrêts et reprises pendant la descente. Avec l’installation de Luca, le massage cardiaque ne s’interrompt jamais, peu importe la position de la victime.

L’appareil est aussi bénéfique au niveau de la santé et de la sécurité des ambulanciers. La manœuvre de massage cardiaque est extrêmement demandante physiquement en plus du stress qu’elle apporte. Cela rend la conduite du véhicule plus à risque autant pour le conducteur que pour le paramédic qui doit poursuivre le massage d’une main en se tenant d’une autre dans l’ambulance en mouvement.

Ce n’est toutefois pas sur tous les patients que le Luca peut être installé. Les femmes enceintes, les enfants et les personnes ayant un cœur mécanique ne peuvent en bénéficier. De plus, la victime doit avoir des chances de survie. M. Marcotte précise qu’ « [il y] a des nouveaux protocoles : on fait maintenant des constats de décès à domicile maintenant, on ne transporte plus ces gens-là ».

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