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L’Hôtel Cap-aux-Pierres vise la certification Biosphere

L’Hôtel Cap-aux-Pierres de L’Isle-aux-Coudres s’est récemment associé à Tourisme Charlevoix pour faire reconnaître ses activités par une certification en développement durable internationale, la certification Biosphere.

La reconnaissance vise à souligner les efforts que mettent en oeuvre divers établissements touristiques à travers le monde pour réduire leur impact écologique sur les écosystèmes naturels. Une plateforme web de suivi, faisant office de feuille de route vers la durabilité, est rendue disponible pour les entreprises touristiques qui souhaitent se lancer dans le processus d’obtention du label. « C’est souvent une question difficile pour les entreprises, qui manquent de moyens, de ressources, d’avoir l’outil préférentiel pour commencer une telle démarche [en développement durable] », explique Yoann Combe, gestionnaire à la SÉPAQ et maître d’oeuvre de l’obtention de la certification Biosphere pour le premier établissement touristique de la région de la Capitale-Nationale, le Parc de la Chute-Montmorency.

L’organisme qui gère l’attribution de la certification sur l’ensemble de la planète se nomme l’Institut de Tourisme Responsable et est basé aux Îles Canaries. Cette organisation a établi le fonctionnement de sa certification en fonction des 17 objectifs de développement durable des Nations Unies.

Changements à l’hôtel

Pour Guy Rousset, président de l’Hôtel Cap-aux-Pierres, cette démarche s’ancre dans une perspective durable que soutenait déjà l’établissement hôtelier. « L’Hôtel Cap-aux-Pierres est dans un écosystème très particulier, qui est L’Isle-aux-Coudres, qui est une île protégée à bien des égards, et donc s’inscrire […] dans cette démarche de la Biosphere, c’était pour nous un geste totalement naturel », commente-t-il. L’établissement a pu bénéficier de certains acquis pour se lancer dans le processus de reconnaissance, dont l’existence d’un système de traitement des eaux usées qui lui est propre.

Divers changements pourraient cependant être apportés sur le site et à l’intérieur de l’hôtel pour poursuivre ses efforts de réduction de son empreinte écologique, par exemple en ce qui a trait aux produits qui sont utilisés pour nettoyer la literie et les serviettes des chambres.

À savoir si la reconnaissance n’est pas qu’un simple outil marketing pour mettre en valeur des entreprises et des commerces, monsieur Combe indique qu’il existe une réelle volonté de préservation de l’environnement chez un pourcentage des voyageurs qui visitent le Québec. « Les clients, ils veulent choisir des établissements touristiques qui font une différence », affirme-t-il.

Les échéanciers associés à la démarche étant généralement longs, le président de l’Hôtel Cap-aux-Pierres ne s’attend pas nécessairement à obtenir la certification Biosphere en 2025. Il soutient cependant que des mesures seront mises en place dès cette année et que l’établissement sera accompagné par l’association touristique régionale pour progresser dans le processus. « On va travailler avec Tourisme Charlevoix sur… quelles sont les étapes, les objectifs à atteindre dans les six prochains mois, les douze prochains mois, et avancer comme ça », conclut-il.

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